1. |
Tu mords
03:37
|
|||
Tu mords
Tu ne veux pas céder, tu n'aimes pas décider,
Mais tu mords comme les chiens qui se défendent.
Tu es encore la, tournant rond
a tenter de t’échapper mon ami, de ta propre prison
Tu n'entends pas le son de mes lèvres qui bougent sans imagination.
Tu ne fais que des rêves ou tes veines se gonflent sans palpitations.
Un pas de cote ce n'est pas capituler
Tes oeilleres ne réduisent pas l'angle mort
T'aimes bien ca, te cogner le front ? Incessamment ressasser
L’élégie de ton auto-combustion.
Tu n'entends pas le son de mes lèvres qui bougent sans imagination.
Tu ne fais que des rêves ou tes veines se gonflent sans palpitations.
Ton destin se dégrise ton destin se dégrise encore...
Et si on te ment, tu mords.
Tu n'entends pas le son de mes lèvres qui bougent sans imagination.
Tu ne fais que des rêves ou tes veines se gonflent sans palpitations.
Étourdis par tous tes allers retours entre réel et auréole.
Ton destin se dégrise, ton destin se dégrise encore...
Et si on te ment, tu mords.
|
||||
2. |
Lâche prise
02:37
|
|||
Lâche prise
Désactive ma reine, lâche prise, tes nerfs se gaspillent,
Tu n'as que dix doigts, ralenti la cadence.
Suis moi, prend mon épaule, partons en silence,
L' amour dans cette voiture, ce sera comme de l'essence.
Désactive o ma reine, avant que l'on ne s’épuise.
Désactive ma reine, lâche prise.
Je chercherai de l'eau et s'il n'y en a plus,
je jetterai mon seau et ma carte bleue.
Nous ferons des pauses, des siestes endiablées,
En creusant des sillons dans la mer de la Sérénité.
Désactive o ma reine, avant que l'on ne s’épuise.
Désactive ma reine, lâche prise.
|
||||
3. |
Fou dehors
04:30
|
|||
Fou dehors
Quand tout le monde est fou dehors,
Quand tout le monde est fou dehors,
Je me réfugie dans ta cave.
Je me nourris de libellules,
D'eau, de sel et d'amour lâche.
Quand tout le monde est fou dehors,
Je ne sais même plus de qui je suis le fils, l'enfant folie.
À force de faire mon trou, je m’ensevelis, je glisse.
Est-ce cette époque qui me taille trop grand ?
Sans utopies...
Quand tout le monde est fou dehors,
Quand tout le monde est fou dehors,
J'ai peur de n'exister que dans tes yeux lueur.
Voila pourquoi je t'aime autant,
Voila pourquoi je te hais aussi, de temps en temps,
Quand le ciel est sauvage.
Quand tout le monde est fou dehors
et que le démon me démange.
Oui quand le démon me démange.
Je me réfugie dans ta cave.
Avec des féculents, beaucoup de sucres lents,
De l'eau, du sel et de l'amour lâche.
|
||||
4. |
Think
01:08
|
|||
Think
So he could think...
|
||||
5. |
||||
Plus de place pour le silence
Je m’apprêtais a ne rien dire comme un politique,
Un éditorialiste expert, comme une grand mère dégarnie
Qui n'aurait vécu qu'en hiver.
Je m’apprêtais pour ne rien dire, je me faisais beau.
Pour l'animateur télé du centre aéré, pour le Docteur Fraternité
Dont la salle d'attente est toujours pleine.
Mais y a plus d' place pour le silence, non
Plus d' place pour le silence
Pour nous autres abrutis.
J'allais tuer le temps, consciencieusement, implacablement, jusqu’à devenir muet,
J'allais jaillir, brûler, renoncer et vivre.
J’étais presque prêt a te dire « que je t'aime », comme Johnny...
Mais y a plus d' place pour le silence, non
Plus d' place pour le silence
Pour nous autres abrutis.
|
||||
6. |
Coeur Noir
03:59
|
|||
Cœur Noir
Avant que tu ne te rendes, laisses moi prendre ton pouls,
Ta gueule est écarlate mais tu tiens encore debout.
Sur la chaussée, le bitume a canailles,
Nos ergots élimés ont livre toutes leurs batailles.
Entre loups et chiens, nous frayerons-nous un chemin ?
À quoi bon aboyer,a quoi bon me le faire payer
J'ai le cœur noir.
il faudrait se déployer, ne plus du tout louvoyer,
il n’est pas trop tard.
La vilaine rancune, laissons la pour morte,
Vieille peau ! En plein soleil, elle s’asséchera.
Nous pourrons alors fendre la brume
Et aborder les chicanes comme Aldrin la Lune.
Comme Aldrin la Lune, nous nous frayerons un chemin.
Mais a quoi bon aboyer, a quoi bon me le faire payer
J'ai le cœur noir.
il faudrait se déployer, ne plus du tout louvoyer
s’il n’est pas trop tard.
|
||||
7. |
Indigné
02:59
|
|||
Indigné
Dans la nuit titubante tu as l'air d'un demeure,
grime par la lune en mammifère indigne.
Tu te vois, tu te sens... pas frais.
Prêt a te jeter sous les roues du premier venu.
Sous tes airs d'enfants trop gentils et paumes,
tu voudrais bien des fois te soulager de ce poids sans le nommer.
Mais moi, je sais de quoi tu as peur.
Tu as peur de ne plus voir les mille et une couleurs.
Qu'on te les volent définitivement, on t'a déjà arnaque en substituant
les forces de l'ordre aux gardiens de la paix,
En rebaptisant aussi
« charges patronales », les cotisations sociales.
T'as pas trop mal ?
C'est pas si mal, les décimales.
Mais de battre ton cœur ne peut pas s’empêcher,
alors tu vas titubant, humilie,
avec ton air d'enfant paume,
grime par la lune, mammifère indigne,
Demeure, impuissant,
impuissant mais réveillé.
|
||||
8. |
Assassin
01:04
|
|||
Assassin
ietQledsfrLRsLVc,ldQmAlelCQm'aM
|
||||
9. |
Décibels
04:12
|
|||
Décibels
Dans un sac isotherme, nous porterons ton absence
Et tu pèseras ton poids, un paquet de vide.
Longue sera l’étreinte, la convalescence
Pour nous habituer au silence.
On se retrouvera, nous ne sommes pas presses.
Tes cendres sont a la mer et sous un olivier.
Lentement,le pansement va se décoller,
Enseignant la patience a nos peaux et a nos mains.
Nous jetterons les poids mort, les chrysalides,
Nous voyagerons léger, sans père et sans bride.
On se retrouvera, nous ne sommes pas presses.
Tes cendres sont a la mer et sous un olivier.
|
||||
10. |
Langoureusement
03:19
|
|||
Langoureusement
Fais toi les griffes sur mon dos, laboure le.
Lola, sois expansive.
Langoureusement, mord moi le bras.
Si ca pique c'est qu'on est vivant.
Tu t'accroches a moi comme dans un rêve
ou je caracole en tête, évidemment.
Donnes moi des gifles s'il le faut, allonge moi.
Joue la répressive.
Langoureusement, mords moi le bras.
Si ça pique c'est qu'on est vivant,
En tout cas pour le moment...
Tu t'accroches a moi comme dans un rêve
ou je caracole en tête, évidemment.
Fais toi les griffes sur mon dos, laboure le.
Sois expressive.
Langoureusement, mords moi le bras.
Si ca pique c'est qu'on est vivant.
Tu t'accroches a moi comme dans un rêve
ou je caracole en tête, évidemment.
|
||||
11. |
Une Issue
04:22
|
|||
Une Issue
Marre de la tiédeur et de ce taf dont je me fous.
Parle moi de cet amour diffus, brûlant... essentiel.
De cette faille ou tu as bâti ton rempart et poste tes sentinelles.
Dis moi a quel point tu n'y crois plus
Parlons en a l'envers jusqu’à ce qu'on sue.
Jusqu’à se trouer la trouille, qu'elle se déverse, diluant la colère.
La chaleur de nos veines se recouvre de tissu.
Moi j'ai trouve une issue dans ta main tenant la mienne.
Vois-tu les loups se faire la bise en se visant le ventre ?
Les vois-tu râler contre un ami
et se mordre au sang pour une place vacante ?
Obscène un pour cent du monde.
La chaleur de nos veines se recouvre de tissu.
Moi j'ai trouve une issue dans ta main tenant la mienne.
Peut être que l'homme qui vivra mille ans est déjà ne.
Quelque part au milieu du mouvement, dans le bassin d'une vallée.
Techniquement c'est possible.
Avec un nez en pleine figure et assez de courage pour le supporter.
Endurer aussi Paris Saint Germain,
Temps qui passe, Mort qui s'en vient, Oui c'est possible,
Te voila rassurée, les citadins sont partis en Juillet.
On a de la chance, on a de la chance
Même si le ciel bleu est gris, la ville peut goûter au silence.
La chaleur de nos veines se recouvre de tissu.
Moi j'ai trouve une issue dans ta main tenant la mienne.
|
SAMUEL CAJAL Bernay, France
Une issue va droit au but et droit au beau, plein de colère retenue , de rage gracieuse, d’arrangements à la discrète amplitude, de mélodies lumineuses Au-delà de cette Issue naît ainsi un chemin : celui qu’emprunte, poétique et rageur, un auteur qui s’affirme. ... more
Streaming and Download help
If you like SAMUEL CAJAL, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp